Les lésions traumatiques de la moelle épinière, en plus de la lésion primaire liée au choc initial, s’étendent avec le temps et forment des lésions secondaires non réversibles. L’environnement est très hostile et limite donc les possibilités de régénération et de réparation. Parmi les phénomènes responsables de cette situation, l’inflammation chronique, caractérisée par une concentration élevée de TNFα, et la perte de myéline, causée entre autres par la mort des oligodendrocytes, sont deux acteurs majeurs de cette problématique. De multiples stratégies ont été développées pour adresser ces problèmes. Dans cette étude, avec le soutien de la Fondation Internationale pour la recherche en paraplégie (IRP), nous avons évalué comment est-ce que des cellules souches humaines mésenchymateuses de source dentaire (SCAP) pouvaient jouer sur l’inflammation de la moelle épinière et sur la différentiation des cellules progénitrices d’oligodendrocytes (OPC).